L’ouvrage d’Ariane Richard-Bossez présente une étude sociologique de l’école maternelle inscrite dans le courant de la sociologie de l’échec scolaire. Il décrit les mécanismes par lesquels les savoirs co-construits entre les professeurs des écoles (PE) et leurs élèves sont producteurs d’inégalités d’apprentissage scolaires et sociales. Il apporte ainsi un éclairage sur le paradoxe selon lequel les enseignements et activités menés en maternelle, loin de réduire les inégalités de réussite scolaire, construisent et reproduisent les mêmes mécanismes sources d’inégalités observables tout au long de la scolarité ultérieure, quand bien même la plupart des acteurs (PE, formateurs, inspecteurs, inspectrices, conseillers et conseillères pédagogiques…) qui la soutiennent œuvrent pour la réduction de ces inégalités. La démonstration repose sur une analyse rigoureuse et documentée des modes d’élaboration des savoirs au sein de ce premier palier de scolarisation. Cette étude constitue une vue d’ensemble selon une perspective anthropologique du processus de transmission-appropriation des savoirs au sein de la société, inséré dans sa dimension scolaire.
L’étude se situe dans la lignée de précédentes recherches qui jalonnent l’histoire de la sociologie de l’école maternelle (Plaisance, 1986 ; Bautier, 2006 ; Joigneaux, 2009 ; Garnier, 2016…), tout en l’actualisant et la situant dans une sociologie de la transmission des savoirs. Elle renouvelle l’étude en intégrant les évolutions curriculaires récentes qui ont fortement impacté ce segment scolaire. C’est là un des premiers intérêts majeurs de l’ouvrage, celui de mettre à jour une compréhension sociologique du rôle de l’école maternelle dans la scolarité future de chaque élève tout en l’enrichissant d’une présentation actualisée des évolutions curriculaires récentes qui ont marqué la présente décennie. Il constitue de la sorte comme un fil historique pour tout lecteur souhaitant se tenir au courant du domaine. Toutefois, à la différence de la plupart des travaux en sociologie de l’éducation, ce n’est pas le sociologue (au sens de discipline universitaire) qui étudie, observe et analyse l’école maternelle en tant que fait social, mais le chercheur qui décrit les pratiques d’enseignement-apprentissage pour en proposer une analyse sociologique. Le mérite de l’ouvrage est d’apporter une lecture sociologique « de l’intérieur » des pratiques d’enseignement-apprentissage au filtre des cadres de l’analyse sociologique.
Il fallait pour cela se doter d’outils d’observation pour une compréhension du processus d’enseignement-apprentissage et le constituer en objet de recherche sociologique. C’est l’objet du premier chapitre. Le deuxième chapitre s’attache à dresser une étude précise du contexte qu’est l’école maternelle, par une présentation historique de l’évolution de ses fonctions et missions saisie au travers de l’analyse des textes et programmes ministériels qui organisent et structurent cette première étape de la scolarité. L’auteure fait alors le choix d’argumenter sa thèse par une focale portée sur les savoirs de l’écrit, écrit considéré comme l’élément central et intégrateur des apprentissages à l’école maternelle. L’auteure présente ensuite dans le troisième chapitre les modalités de reconfiguration par les PE des recommandations institutionnelles, étant considéré que l’enseignement ne peut être envisagé comme application directe des directives ministérielles. Ces dernières font l’objet d’un processus de transposition didactique documenté par ailleurs (Verret, 1975 ; Chevallard, 1985/1991). Le quatrième chapitre se situe du côté des élèves. Il rend compte de la façon dont ceux-ci reçoivent et s’approprient les savoirs qui leur sont présentés. Le chapitre cinq relie pratiques enseignantes et activités des élèves. Il permet à l’auteure de décrire comment les savoirs relèvent d’une co-construction entre enseignants-élèves s’inscrivant dans un processus interactionnel, processus dont l’observation attentive révèle les sources d’inégalités d’apprentissage. C’est là, l’originalité de l’approche.
L’auteure rassemble ensuite en conclusion les principaux résultats de cette étude permettant d’étayer et d’argumenter la thèse, défendue tout au long de cette recherche, d’une reconstruction des principes d’accroissement des inégalités scolaires et sociales, qui permet de saisir pourquoi et par quels truchements l’école maternelle française apparaît comme l’une des plus inégalitaires socialement dans les diverses enquêtes internationales, à rebours des discours classiques, tenus par les différents acteurs.
Le premier chapitre présente les outils théoriques permettant d’engager une description des pratiques d’enseignement-apprentissage en vue d’en construire une analyse sociologique. Cette étude s’inscrit dans le cadre de la sociologie d’inspiration bernsteinienne enrichie de nombreux développements depuis les premiers travaux (1970/1980), apportés par Bernstein lui-même et les continuateurs. Ariane Richard-Bossez en rappelle clairement les principaux axes d’analyse. Elle expose les limites de cette perspective, en particulier celle d’une faible prise en compte des activités d’apprentissage des élèves dans ces analyses. Elle convoque alors d’autres sources pour enrichir ce cadre théorique : la grammaire des savoirs empruntée à Ferry (2004), les concepts de littéracie et d’oralité développés par Laparra et Margolinas (2010, 2016). L’ensemble permet de présenter un cadre cohérent rigoureux et dense engageant une analyse féconde autour de deux concepts clés, celui de gravité sémantique emprunté à Maton (2008) à partir des concepts de discours vertical et horizontal élaboré par Bernstein (2007) et de cadrage de l’activité comme mode de contrôle et de régulation pédagogique. La méthodologie adoptée est une étude empirique s’appuyant sur des entretiens de PE et des observations de classes auprès d’un échantillon dans six écoles aux profils différenciés. Cette partie présente les données étudiées, leur mode de recueil ainsi qu’une explicitation des cadres d’analyse de ces dernières.
Le deuxième chapitre présente dans une première partie le contexte du champ d’étude, l’univers de l’école maternelle. L’auteure s’appuie sur une analyse riche et exhaustive du cadre règlementaire qui a conduit progressivement à l’institutionnalisation de l’école maternelle comme institution éducative en son sens anthropologique, ayant pour vocation le développement cognitif et l’instruction des jeunes générations. La démonstration présente dans une première approche historique les évolutions curriculaires en trois temps : des premières salles d’asile à la constitution d’une école républicaine, jusqu’à la période contemporaine marquée selon l’auteure par l’orientation de cette première scolarisation comme moyen de lutte contre l’échec scolaire et de réductions des inégalités constatées aux étapes ultérieures de la scolarité. Cette mission attribuée depuis les années 1980 conduit alors à un processus de scolarisation, « mise en forme scolaire », de plus en plus marquée de l’école maternelle.
Ariane Richard-Bossez poursuit son argumentation par une présentation similaire et contigüe des évolutions curriculaires des prescriptions relatives à la maîtrise de l’écrit, pierre angulaire selon l’auteure de l’ensemble des enseignements à l’école maternelle et par voie de conséquence objet central de la recherche. Cette deuxième partie constitue en soi une étude de la transposition didactique au sens de Verret (1975) et Chevallard (1985/1991) comme logiques sociales en vue de la sélection, l’organisation et la hiérarchisation des savoirs légitimes au sein de l’institution scolaire. Elle se présente ainsi comme une mise en évidence des logiques de différents acteurs sociaux qui s’affrontent en vue d’imposer une légitimation des savoirs, permettant à l’auteure de préciser comment ces logiques déterminent en dernière instance la formation cognitive des élèves. Ceci assure un lien possible entre processus macrosociologique de légitimation des savoirs à enseigner et les analyses microsociologiques au niveau local, celui de la classe. Elle exemplifie ainsi, en s’appuyant sur une compréhension des formalisations successives et des prescriptions relatives à l’enseignement de l’écrit, les logiques sociales au sein de la noosphère qui conduisent, de la définition des programmes et recommandations ministérielles relayées aux différents échelons de la hiérarchie de l’institution scolaire, jusque dans les classes.
Cette étude débute par une approche socio-historique de l’école maternelle, des premières salles d’asile jusqu’à nos jours. Elle souligne en particulier le poids des thématiques de l’échec scolaire et des grandes enquêtes internationales d’évaluation des acquis des élèves dans son arrimage à l’institution scolaire. En devenant un instrument de promotion de l’égalité des chances dans la réussite scolaire ultérieure, elle s’impose comme première étape de la scolarité. L’auteure souligne tout au long de ce développement et en particulier par une analyse documentée des textes réglementaires un dessaisissement des premières institutions de socialisation des jeunes enfants que furent les salles d’asile au profit d’une volonté de l’État de s’approprier cette scolarité, d’y intervenir en imposant des formes de régulation et de contrôle social.
Dans cette perspective, les recherches développées par l’auteure soulignent comment l’écrit s’est progressivement imposé comme savoir essentiel et prédominant dans ce temps de scolarisation socialisation, exemplifiant ce que Lahire (1993) développait de la culture dominante de l’école française « comme culture de l’écrit ». La démonstration qui ressort de cette présentation de l’évolution des textes officiels et recommandations ministérielles est une configuration curriculaire résultat de logiques sociales visant, par compromis, à imposer un consensus et une culture légitime de l’apprentissage de l’écrit. Cette longue évolution dans l’apprentissage scolaire de la langue maternelle dégage une autonomisation progressive du savoir écrire par rapport à l’oral, un découpage de plus en plus précis de ce savoir, faisant émerger au cours des recherches les différentes composantes constitutives comme l’habileté grapho-phonétique normée, soumise à un ensemble de règles grammaticales et syntaxiques, productrices de sens.
Cette démonstration révèle un processus de désyncrétisation curriculaire comme si le fait de l’enseigner faisait découvrir progressivement toute la complexité de l’acte d’écri-re, de son apprentissage par l’enfant, en même temps que l’ensemble de ses dimensions et l’étendue de l’univers de l’écrit dans le développement de l’enfant, sa genèse cognitive et intellectuelle, ses rapports au monde et à son univers culturel. Par ailleurs, son enseignement aux enfants souligne les ambivalences, dans sa dimension éducative, entre les tenants d’une pédagogie de l’épanouissement enfantin par une découverte naturelle de l’écrit et les tenants d’une approche plus interventionniste de l’adulte dans un enseignement plus structuré et de proximité avec les œuvres culturelles. Au final, la configuration curriculaire de l’enseignement de l’écrit est révélatrice des luttes d’influence dans une conception du monde social fondé sur un pacte social sur la base de justice, d’équité et de consensus. L’auteure le précise, « l’absence d’un consensus entre différents groupes permettait une forme d’accord instable entre partenaires aux conceptions variables » (p. 93).
De cette étude des textes, programmes ministériels ressortent deux conclusions essentielles : l’une où l’enseignement-apprentissage de l’écrit est pensé en termes d’ouverture et fermeture des potentialités dans le développement de l’enfant, l’autre où une présentation de la multiplicité des savoirs en jeu et de leur apprentissage explique les raisons par lesquelles les pratiques d’enseignement dans les classes ne sont pas, ne peuvent pas être la transposition directe et l’application stricto sensu des recommandations ministérielles. Elles sont l’objet de relectures et compréhensions par les PE soulignant combien les contenus d’enseignement subissent de nouvelles opérations de reconfiguration. Cette constatation pose alors les bases pour la suite de cette étude, une recherche sur ce qu’enseignent réellement les PE.
C’est l’objet du troisième chapitre. L’auteure présente ici les savoirs transmis dans les classes. Elle s’appuie pour cela sur une description des pratiques enseignantes. Ces dernières sont identifiées par une transcription des pratiques déclarées développées au cours d’entretiens. S’ensuit une description des modes de présentation orale des savoirs aux élèves au cours d’observations conduites en classe. L’auteure identifie trois modes : un mode centré sur les savoirs, l’autre sur les activités, le troisième sur les tâches. Elle poursuit cette étude par un approfondissement du rôle des fiches d’activités prescrites aux élèves, support de la présentation des savoirs. Ces fiches décrites comme mode principal d’apprentissage spécifique utilisé à l’école maternelle lui permettent de mettre en évidence les fonctions et les façonnages différenciés des savoirs impliqués par ces fiches. Elles produisent un cloisonnement, une contextualisation et un cadrage implicite avec des effets scolairement et socialement différenciateurs pour les élèves.
Dans le quatrième chapitre, l’auteure poursuit par une enquête minutieuse afin de mettre en évidence les modalités par lesquelles les élèves s’approprient les savoirs qui leur sont présentés. Deux paramètres ici sont pris en compte : le mode d’engagement dans les activités d’apprentissage puis le mode d’appréhension cognitive. Cette description permet de dessiner trois profils différenciés d’élèves : ceux dont les interprétations s’appuient sur un registre scolaire, ceux s’appuyant sur un registre familier et enfin les interprétations sur un registre pragmatique, avec les conclusions que l’on perçoit bien sur l’usage que font les élèves des savoirs de l’école.
Le cinquième chapitre expose, sur la base de la description des pratiques enseignantes et du sens donné par les élèves aux savoirs qui leur sont présentés, résultats des deux chapitres précédents, les modalités par lesquelles les savoirs sont co-construits en situation dans la classe. Cette étude de l’élaboration des connaissances par l’élève est essentiellement fondée sur l’analyse des transformations des réponses initiales non conformes aux réponses attendues. Ce processus de révision est envisagé en deux temps. Dans un premier temps, il repose sur la description des modes de régulation des apprentissages émergeant au cours des interactions. L’auteure présente ainsi les conditions et configurations au sein des classes qui favorisent différentiellement l’émergence de ces régulations, avant d’en envisager le contenu proprement dit et leurs auteurs. Puis, Ariane Richard-Bossez aborde les interactions maître-élève selon qu’elles facilitent ou non les possibilités de révision des savoirs initiaux. Trois types de régulation sont dégagés. Le premier type repose sur des interactions qui ne portent pas sur les difficultés cognitives des élèves à résoudre les problèmes qui leur sont posés, mais plutôt sur des rappels à l’ordre, des mises en conformité avec le travail scolaire ou des incitations à s’investir dans le travail. Le second caractérise les interactions qui portent essentiellement sur la réalisation des tâches en insistant sur leur accomplissement d’un point de vue technique ou leur décomposition en sous-tâches. Ces régulations centrées sur l’effectuation proprement dite évacuent la dimension cognitive des savoirs en jeu. Enfin le troisième regroupe les interactions et régulations qui sollicitent les registres réflexifs des élèves par un processus de secondarisation conduisant à l’élaboration des savoirs conformes aux attendus du monde scolaire. Sont ensuite investigués le rôle des interactions avec les objets pédagogiques puis les interactions avec les pairs. Cette dernière dimension souligne l’apport du collectif classe comme ressource et mutualisation des connaissances dans l’élaboration des savoirs.
Le second temps de ce chapitre explicite le rôle des perceptions entre acteurs – sur la base des jugements de valeur attribués aux prestations des élèves – sur le processus d’élaboration et de stabilisation des savoirs. Il vise à comprendre le rôle des jugements subjectifs sur l’attribution des statuts d’apprenant. Cette partie envisage tout d’abord les modalités par lesquelles les statuts et réalisations des élèves en réussite sont valorisés, confirmant leur intégration et leur adaptation aux exigences scolaires. Ces jugements inscrivent ces élèves dans une spirale vertueuse. Puis sont décrits les modes d’apprentissage de ceux dont le statut et les valeurs sont dépréciés, processus qui tend à éloigner ces élèves et renforcer leur rejet de l’univers scolaire en les enfermant dans un cercle vicieux en doublant les difficultés d’ordre cognitif à des difficultés plus sociales dans le rapport aux autres au sein de l’école.
On le voit, cet ouvrage présente une étude minutieuse, exhaustive et rigoureuse du mode de configuration et d’institutionnalisation progressive de l’école maternelle comme première instance de transmission-appropriation de savoir d’un long parcours scolaire. Il confirme ce qu’un ensemble de recherches déjà réalisées sur le sujet avait mis en évidence, tout en leur donnant une cohérence et une unité. Il les enrichit par une perspective longitudinale autour des modes d’enseignement-apprentissage de l’écrit. Il argumente le propos de nombreuses descriptions de situations de classe. Il convient de souligner la dimension holistique de cette étude, depuis l’analyse des prescriptions ministérielles jusqu’aux pratiques dans les classes et activités déployées, vécues et ressenties par les élèves. La démonstration apporte une compréhension éclairée du sens même de l’école maternelle, sa signification anthropologique et ses incidences sur les parcours des acteurs sociaux, PE comme élèves. Il apporte ainsi une compréhension précise des mécanismes par lesquels se construisent dès l’école maternelle les inégalités scolaires d’apprentissage. La démonstration est soutenue par un plan d’exposition limpide, ponctué de nombreuses synthèses de chacun des chapitres et sous parties qui rendent une lecture et une compréhension du texte aisée et agréable. Enfin, il est également possible de noter qu’en installant cette recherche sur l’étude de la transmission-appropriation des savoirs, il existe une proximité certaine avec plusieurs travaux, cadres théoriques et concepts des recherches en didactique. Il confirme ainsi tous les potentiels d’un rapprochement entre ces deux disciplines. De collaborations fructueuses peuvent permettre de dresser des perspectives sur les effets en termes de réussite ou d’échec scolaire et de leurs incidences sur le long terme, des résultats souvent très localisés et contextualisés des travaux des didactiques, tout en permettant d’enrichir les recherches sociologiques d’une connaissance approfondie des processus d’enseignement-apprentissage.
Antoine THÉPAUT
ULR 4354, Théodile-CIREL
Unia-Lille
Bautier E. (2006) Apprendre à l’école. Apprendre l’école. Des risques de construction d’inégalités dès la maternelle. Lyon : Chronique Sociale.
Bernstein B. (2007) Pédagogie, contrôle symbolique et identité [trad. : G. Ramognino le Déroff et P. Vitale]. Laval : PU de Laval.
Chevallard Y. (1985/1991) La transposition didactique. Du savoir savant au savoir enseigné. Grenoble : La Pensée Sauvage.
Ferry J.-M. (2004 Les grammaires de l’intelligence. Paris : Cerf.
Garnier P. (2016) Sociologie de l’école maternelle. Paris : PUF.
Joigneaux C. (2009) « La construction de l’inégalité scolaire dès l’école maternelle » – RFP 169 (17-28).
Maton K. (2008) « Gravité sémantique et apprentissage segmenté. La question de la construction du savoir et de la création de détenteurs de savoir » – in : D. Franji et P. Vitale (dir) Actualité de Basil Bernstein. Savoir, pédagogie et société. Rennes : PUR.
Laparra M. & Margolinas C. (2016) Les premiers apprentissages scolaires à la loupe. Des liens entre énumération, oralité et littératie. Louvain-la-Neuve : De Boeck
Lahire B. (1993) Cultures écrites et inégalités scolaires. Sociologie de l’échec scolaire à l’école primaire. Lyon : PUL.
Plaisance E. (1986) L’enfant, la maternelle, la société. Paris : PUF.
Verret M. (1975) Les temps des études. Paris : Champion.