Résumé : Comprendre comment la violence est liée à l’interdit de dire dans différents contextes d’enseignement et de formation, suppose de regarder la violence non dans ses manifestations visibles mais dans ce qui la provoque. Trois situations donneront du corps à cette question : les rapports et les attentes réciproques des enseignants d’école primaire et des élèves, des formateurs et des étudiants en soins infirmiers, des auditeurs conviés et de moi-même lors d’une présentation d’ouvrage sur « Alzheimer » que je ne désigne pas comme maladie. Des interactions à étudier, oui mais comment ? La théorie psychanalytique qui sous-tend la méthodologie et l’analyse, apporte une réponse d’une actualité toujours renouvelée.
Mots-clefs : interaction, sentiment de culpabilité, silence, théorie psychanalytique, vérité, violence.
Violence and interdiction of saying
Abstract : Understanding how violence is linked to the interdiction of saying in different educational and training contexts implies looking at violence in what causes it, not in its visible manifestations. Three situations will give substance to this issue : the relationships and mutual expectations of primary school teachers and pupils, of nursing trainers and students, of invited listeners and myself at a book presentation on the Alzheimer disease which I do not refer to as a disease. For sure, interactions can be analyzed, but how ? The psychoanalytic theory underlying both methodology and analysis provide an ever-changing response.
Keywords : feeling of guilt, interaction, psychoanalytic theory, silence, truth, violence.