Résumé : Le texte explore les concepts de « banalité du mal » et de bouc émissaire, mettant en lumière leurs liens avec la violence archaïque dans les organisations. Il examine la signification de la « banalité du mal » selon Hannah Arendt, ainsi que les interprétations et controverses entourant cette expression. En s’appuyant sur des auteurs tels que Durand et Girard, il propose une perspective anthropologique universelle sur la banalité du mal et son lien avec le mécanisme du bouc émissaire. Enfin, il explore comment ce mécanisme peut servir de régulation de la banalité du mal contemporain, avec des exemples tirés des méthodologies d’intervention dans les organisations.
Mots-clefs : banalité du mal, bouc émissaire, violence archaïque, organisations, Hannah Arendt.
Reflections on the regulation of archaic violence in organizations
From the « banalitiy of evil » to the scapegoat
Abstract : The text explores the concepts of the « banality of evil » and the scapegoat, highlighting their links with archaic violence in organizations. It examines the meaning of the « banality of evil » according to Hannah Arendt, as well as the interpretations and controversies surrounding this expression. Drawing on authors such as Durand and Girard, he offers a universal anthropological perspective on the banality of evil and its link with the scapegoat mechanism. Finally, it explores how this mechanism can serve to regulate the banality of contemporary evil, with examples taken from intervention methodologies in organizations.
Keywords : banality of evil, scapegoat, archaic violence, organizations, Hannah Arendt.