La sollicitation de Sophie Statius à intervenir dans ce numéro sur la base d’un questionnement qu’elle m’a soumis a rencontré mes intérêts d’historien de la linguistique et de didacticien du français sans que la thématique définie ne constitue en elle-même un objet de mes recherches. Il reste que le travail que j’ai développé sur Charles Bally, et au-delà sur la notion de « crise du français », mon attention à l’enseignement de l’oral et de l’écrit, une ancienne disposition à considérer l’« ère du témoin » comme une des caractéristiques de l’idéologie contemporaine ont concouru à légitimer, de mon point de vue, les réflexions qui suivent.
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mercredi 11 mai 2011