L’existence des classes de 4e et de 3e Technologiques (T) correspond à la volonté de prendre en charge la motivation et la réussite d’élèves orientés (jusqu’ici) en fin de 5e vers une formation professionnelle courte. Il s’agit, en proposant une formation centrée sur la technologie, de permettre « d’amener à une orientation ouverte vers les différentes formations des lycées, tant générales que technologiques ou professionnelles, des jeunes qui actuellement arrêtent leurs études au mieux après l’acquisition d’un CAP préparé en trois ans après la 5e ». (B.O. spécial n° 1 du 12 avril 1990, page 7).
De là, l’idée de les confier à une équipe de collègues volontaires prêts à s’engager à deux niveaux :
– vis-à-vis de leurs collègues, pour « mener une action concertée et coordonnée de formation et d’évaluation auprès d’une promotion d’élèves durant deux années avec, au-delà, la préoccupation de leur suivi »...
– vis-à-vis des élèves, pour « mettre en œuvre une formation individualisée et personnalisée afin de créer en permanence les conditions objectives de la réussite » (BO spécial n° 1 du 12 avril 1990, page 8).
Tels sont les termes dans lesquels le texte officiel définit les grandes lignes du projet pédagogique de ces classes.
Mais qu’en est-il sur le terrain ?
Comment ces classes se sont-elles mises en place ?
Comment fonctionnent-elles ?
Quelles réflexions suggèrent-elles à tout enseignant soucieux de la réussite de ses élèves et d’une collaboration efficace avec ses collègues ?