André Giordan a travaillé avec Gérard de Vecchi, Jean Pierre Astolfi, Jean Louis Martinand et d’autres encore au sein de l’équipe que créa et anima Victoire Host à l’INRP de 1969 à 1979. C’était le temps de la « rénovation pédagogique » (le mot « didactique » n’avait pas encore fait sa percée) et Hélène Romian parlait de « pédagogie scientifique du français ») et, à l’école primaire, des « démarches d’éveil ».
Il a été pendant 30 ans professeur de didactique et épistémologie des sciences à l’université de Genève, où il a fondé et dirigé le Laboratoire de Didactique et Épistémologie des Sciences (LDES).
Président de la Commission internationale de Biologie, Éthique et Éducation (CBE-IUBS) et expert pour Sciences et Société de la Commission européenne, ses recherches sont connues à plusieurs titres. Il a été, dans le champ de l’éducation au développement durable, un pionnier sur le plan international, notamment pour l’UNESCO et la Communauté européenne.
Sur l’apprendre, son modèle dit « allostérique » relativise les approches « constructivistes ». Son environnement didactique systémique fournit des outils et des ressources pour les enseignants et les médiateurs. Ses projets pour une école innovante sont repris au Luxembourg, en Suisse, en Chine et au Brésil.
Il avait accepté de rejoindre le comité de lecture de notre revue.